Seoraksan est tout bonnement un incontournable et est souvent qualifié de plus beau parc national de toute la péninsule coréenne. Rien que ça.
Le téléphérique amenant en haut de la montagne, près de Gwongeum-seong est fermé à cause du vent. Effectivement, il décoiffe pas mal !

On se rabat sur un autre chemin populaire qui nous amène près de nombreuses cascades. Toutes gelées, et comme en Mongolie, on était encore capable d’entendre l’eau couler en dessous de la couche de glace.

En continuant notre marche, on arrive face à des escaliers qu’on décide de gravir. Après quelques 200 marches, je demande combien encore avant la fin, ne m’attendant pas à une réponse précise. Antoine me répond qu’il en reste encore plus de 600… Oh putain ! Bon, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin.

De toutes manières, la technique pour grimper est toujours la même : doucement mais sûrement. Il vaut mieux un rythme lent et régulier que se presser et devoir d’arrêter plus longtemps pour reprendre son souffle. D’ailleurs, en arrivant en haut, la technique a bien marché. Fatiguée, oui mais pas complètement essoufflée.
La vue est plutôt exceptionnelle ! On est chanceux, il fait beau et il est possible de voir Sokcho au loin sur la côte. On essaie de profiter des lieux avant de descendre. Avec le vent que l’on a, c’est pas génial mais bon, on fait avec.

De retour en bas, on se dirige vaguement vers le téléphérique. Le vent a arrêté de souffler et il est à nouveau possible de l’emprunter. Vite, vite, on prend nos billets pour la prochaine montée.

Pendant l’ascension, on a le droit à une musique kitch à souhait et des coréen.nes qui s’exclament avec des “Ooooh” et des “Aaaah”. On aperçoit aussi la fameuse statue de Bouddha ainsi que le temple de trouvant à proximité.
Tout là-haut, la vue est à nouveau époustouflante. Par contre, on regrettera quand même la foule qui s’accumule…

Après quelques minutes, on entend quelques messages au haut-parleur. Notre instinct nous pousse à nous rediriger au téléphérique. Et effectivement, le téléphérique allait être à nouveau interrompu à cause du vent.

En bas, on file voir la statue de Bouddha. Effectivement, elle est assez impressionnante ! On en profite aussi pour aller zieuter la salle de prière cachée à l’arrière.

Par contre, le froid et le vent sont beaucoup trop intense pour continuer notre visite. En vérifiant mon appli météo, je vois -5, ressenti -15. Je confirme, on avait l’impression d’être de retour en Mongolie !!

Pour le dîner, on finira nos restes de dakgangjeong, poulet frit avec une sauce sucrée et épicée et des cacahuètes par dessus, spécialité de Sokcho. Le tout arrosé de soju ! Miam !!