Retour à UB et à l’enfer de la circulation

Mardi 21 Novembre

C’est officiellement notre dernier jour. Je veux remercier Vandan avec un petit cadeau spécial, c’est quelqu’un d’exceptionnel. Lui et Selenge nous ont beaucoup donné, bien plus que juste un service commercial.

Je n’ai jamais offert un de mes dessins mais je me sens prête à le faire pour la première fois ! Il le connaît déjà, j’espère qu’il lui fera plaisir. Il représente le centre de la yourte.

Je découpe le précieux dessin. Mund-Okh repère alors mon carnet d’aquarelles et veut y mettre aussi un dessin. Je le laisse faire, après tout il me faut bien un dessin venant de Mongolie dans mon carnet et j’en avais fait qu’un seul.

On croise sur la route un léopard. Malheureusement seul Vandan le verra mais quand même ! À peine arrivés à UB que les voitures se mettent toute à klaxonner ! La circulation ici est horrible. Non seulement, le design de la ville ne prévoyait pas autant d’habitants mais en plus, on se demande vraiment où est-ce que les mongols passent leur permis de conduire ? Ce sont de très mauvais conducteurs.

On est reçu pour déjeuner chez Vandan. Sa femme nous a préparé à manger. De la soupe et du poisson. Délicieux. Antoine lorgne sur le dernier morceau et n’arrête pas de me demander si je pense qu’il peut de servir deux fois. Finalement, il se lance.

Chacun de nous sera couvert de multiples cadeaux dont des chocolats et un portefeuille pour Antoine. Je décide alors d’offrir mon dessin à Vandan qui est alors touché et qui dessinera un cerf pour moi et un cheval avec une tête trop petite pour Antoine !

La générosité et l’hospitalité des mongols est assez incroyable. D’ailleurs, les nomades ont pour traditions de ne jamais fermer leur yourte. Ainsi le voyageur ayant besoin de repos peut y rentrer et se servir de ce dont il a besoin. En partant, il laisse un petit mot avec quelques petits biscuits ou bonbons. Les nomades chez qui on a été le soir de mon anniversaire avait également refusé d’être payés considérant normal d’offrir le gîte et le couvert à toutes personnes de passage. Pas de discrimination sur le fait que l’on soit juste des touristes.