Pour quelques wons de plus…

Après s’être quelques peu encroûté•e dans ce pays, c’est enfin l’heure du départ !Dernier trajet en métro pour rejoindre la gare maritime. Bien préparé, Antoine se rend compte qu’il n’a pas assez de crédit sur sa carte de transport.

Direction la borne de rechargement. Minimum 1000 wons. On racle toutes nos poches pour ne finalement trouver que 900 wons… Nooooooon ! *cri de désespoir*

Toujours pour cette raison inexplicable, impossible de recharger ses foutues cartes de transport en utilisant une carte de paiement, il nous faut du cash !!

Direction le distributeur automatique de monnaie. Minimum 10 000 wons, et en plus on se prend une commission de 3 600 wons. Génial…

Retour à la borne de rechargement. Il faut introduire le montant exact. 10 000 wons ça fait quand même beaucoup pour un trajet en métro.

Direction la supérette. Antoine recharge sa carte et récupère 9 000 wons. Je rajoute quelques biscuits français histoire découler nos 9 900 wons de trop mais pas assez. Tant pis, on verra à la gare maritime pour ajouter quelques grignotages supplémentaires.

Vite, vite. Il est déjà 18h25 et il nous faut traverser toute la gare ferroviaire, puis traverser la rue puis marcher encore 5 minutes pour atteindre la gare maritime. Tout ça avant 18h50…

On y arrive à 18h35. On passe la sécurité puis l’immigration.

Tiens, un café… Je décide d’écouler les restes de notre fortune en achetant un latte à la noisette. Antoine s’impatiente… et lâche malencontreusement notre sac de provisions et détruit au passage mon excitation à l’idée de boire cette dernière bouteille de baekseju, achetée il y a déjà 19 jours ! J’attendais le bon moment pour la boire, finalement elle ne sera jamais bue !!

18h40, le barista finit de préparer mon latte. Antoine, dépité par sa dernière maladresse et par ma dernière idée à la con, me presse. Vite, vite !

Le ferry est là et nous voilà à bord ! Pas les derniers mais pas loin quand même !

Et dire que rien de tout ça ne se serait passé si on avait eu ces foutus 100 wons. J’aurai même pu boire mon baekseju !