Oulan-Oude, capitale de la Bouriatie. Il est fort probable que vous n’ayez jamais entendu ce nom. Mais le voyage, c’est aussi apprendre la géographie du monde. C’est certainement plus efficace que d’apprendre par cœur la carte du monde en cours de géographie… Oui, c’est du vécu ! Oui, je l’ai apprise et oui, j’ai tout oublié. Et maintenant, je réapprend tout mais il est fort probable que je ne l’oublie pas.
Les bouriates sont une ethnie qui mélange population chamaniste et nomades mongols. En terme de religion, le boudhisme est dominant. Cependant, il est aussi teinté de croyances chamaniques. Les bouriates sont extrêmement superstitieux, comme les mongols d’ailleurs. Au fil de l’histoire, ce peuple s’est rallié à l’empire russe et aujourd’hui constitue une des républiques de la Fédération de Russie. Les bouriates sont également présents au nord de la Mongolie, et constitue une minorité.

Nous voilà arrivés à notre dernière étape russe. Antoine nous a réservé un hôtel sur Booking et l’on s’apprête à le découvrir. 3 nuits pour 2200 roubles, enfin ça c’est ce qu’Antoine avait en tête… En arrivant devant l’hôtel, on se dit que non, ce n’est pas possible que ça soit 2200 roubles pour 3 nuits. Antoine vérifie la réservation, et effectivement, le tarif était de 5500 roubles. L’annulation coûte 2000 roubles. Bon, bah on va bien en profiter de cet hôtel. Comment ce cafouillage est arrivé ? Cela restera un mystère.

Deux jours complets de visite, ça nous permet de prendre notre temps pour se balader et aussi se reposer. Autant, on a pas aimé Irkoutsk, autant l’ambiance générale ici est complètement différente et très agréable. On sent une ville qui bouge, avec une vie nocturne développée avec des bars et restaurants. Les habitants ont aussi l’air bien plus riches que ceux des autres villes que nous avons traversées depuis Moscou.
On a aussi trouvé une boutique éthique de souvenirs. Difficile de choisir mais il faut bien ! C’est la première boutique de ce type que l’on croise (j’avoue que je n’ai pas vraiment cherché) et je trouve ça vraiment chouette ! Les matriochkas à l’effigie de Poutine et Staline, c’est rigolo quand on les voit sur les stands mais à rapporter chez soi, bof.

C’est notre dernier jour en Russie, et on verra aussi une manifestation devant la gigantesque tête de Lénine (pour l’anecdote, il y a plein de petits pics sur le haut de la statue du coup, cette statue n’a pas de chiures de pigeons ! Malins, ils ont pensé à tout !). Effectivement, on est fin octobre et c’est le moment de fêter la fameuse révolution bolchevique. Révolution qui devient tabou en Russie par ailleurs… Mais quand on voit que l’on construit une église pour l’ancienne famille tsariste, c’est pas vraiment étonnant !
On déjeunera pour la dernière fois dans une stolovaya, ça va nous manquer ! C’était risqué, mais j’ai choisi un tiramisu pour dessert. Mais c’est pas drôle de ne jamais prendre de risque ! Au final, il était juste délicieux. 6800 km éloignés de Rome et ce tiramisu est meilleur que ceux qu’on a mangé en Italie.