Nara a été la première capitale fixe du Japon entre 710 et 785. La religion shintoïste imposait jusqu’à lors un changement de capitale à chaque changement d’empereur, mais sous l’influence bouddhiste, cette tradition a fini par disparaître.

Tout comme à Miyajima, Nara est envahie par les daims, considérés comme des messagers des dieux. Le revers de jolies photos reste l’excitation des touristes déchaîné•es. Effectivement quand on n’a pas l’habitude d’être près d’animaux sauvages, les daims peuvent être intimidants ! Par contre, le comportement des touristes qui veulent nourrir les daims et qui finissent par hurler et lâcher les biscuits ainsi que les emballages par terre quand les daims sont proches, ça donne vraiment envie de distribuer des claques. Ces daims sont certainement habitués à l’homme mais ils n’en restent pas moins sauvages et hurler comme un fou•olle furieux•se à côté d’un animal ne l’a jamais apaisé !

Par ailleurs, on verra également des groupes d’écolier•ères (collège, sûrement) complètement surexcité•es, hurlant comme ce n’est pas permis et surtout absolument aucun des professeurs n’est venu leur dire de se calmer un peu quand même parce que bon voilà quoi. Y’a que quoi bien craqueler le mythe du japonais respectueux en toutes circonstances… Mais ça on en reparlera aussi plus tard !

La ville est effectivement bourrée de temples en veux-tu en voilà… Mais on commence de plus en plus à saturer avec les visites de temples… Par hasard, on est tombé sur le temple shintoïste Kasuga, par contre on a fait le choix de ne pas y rentrer.

Ici comme dans tous les autres temples, les japonais•es ramenent un carnet dans lequel les moines y apposent un tampon élaboré. D’ailleurs c’est assez intéressant de voir ce mélange de religion chez les japonais•es qui ne se définissent pas nécessairement par une seule religion mais qui ont plutôt tendance à mélanger shintoïsme et bouddhisme un peu à leur sauce !

La balade dans le parc aux daims est relativement agréable puisqu’ils n’y a plus ses satanés vendeurs de biscuits pour daim. Pas de vendeurs = pas de biscuits = pas de touristes hurleurs !

On finit par faire un détour par le temple bouddhiste Todaiji pour visiter la fameuse statue de Bouddha, Daibutsu. Les origines du temple remonte malgré tout au 7ème siècle av. JC !

Après ce détour, on finit notre journée au calme dans un jardin japonais gratuit pour les touristes !! Pour une fois que ce ne sont pas les touristes qui raquent… Le jardin Yoshiki-en est, en fait, divisé en 3 mini-jardins représentatifs des jardins japonais.
Ce n’est pas forcément le plus beau jardin mais il n’en reste pas moins très agréable surtout après tant d’agitation touristique ! Et il est gratuit ! C’est suffisamment rare pour le souligner. D’autant plus qu’à quelques mètres de là, on retrouve un autre jardin, Isui-en lui payant car géré par une société privée, là où Yoshiki-en est directement géré par la préfecture locale. Ah, le service public…
La journée se termine et l’on retourne à Osaka, mi-satisfait•es de la balade, mi-blasé•es par les effets du tourisme de masse.