Antoine avait découvert le chant mongol, le khöömii il y a quelques mois déjà et en était fasciné depuis. Étant de passage à UB, c’est l’occasion idéale pour prendre une leçon de cette fameuse technique de chant.
Notre professeur, Ata ne parle pas anglais, on a donc un traducteur en plus.
On commence par une petite introduction historique sur ce chant. Très rapide car on en sait assez peu sur ses origines. Par contre, on apprend très vite que chaque technique évoque un paysage différent : l’un les steppes, l’autre les montagnes de l’Altaï, etc. Il nous fait une petite démo puis on passe en revue les différentes techniques et c’est notre tour.
Commençons par la base : la respiration. Il faut respirer tout en contractant ses muscles de l’abdomen. Un peu comme dans la méditation. D’ailleurs, le khöömii a les mêmes vertus.
Je commence. Je cale ma respiration et je cris “Ah”. Je positionne ma langue comme Ata me l’indique. Ça y est, je l’ai !! Je suis hyper heureuse de réussir aussi “facilement”. C’est Antoine qui a la pression !
Réussir à produire le son correct n’est pas si difficile par contre le garder est le vrai challenge !
On passe en revue les différentes techniques mais il en manque une, la plus caverneuse et puissante ! Antoine le lui fait remarquer et on enchaine alors dessus. À nouveau, il faut caler la respiration et la voix. C’est parti… pas très longtemps car cette technique est beaucoup plus difficile ! Ma voix est tombée très vite, 5 minutes et c’était fini ! Pareil pour Antoine.
Bref, excellente expérience ! J’ai pas l’impression que ce genre de cours soit très populaire chez les voyageurs et c’est vraiment dommage !
