Après avoir une excellente première impression, revenons de manière plus critique sur nos quelques jours à Kuala Lumpur.
Chose qu’on avait pas non plus percutée, c’est que le nouvel chinois se fête énormément dans toute l’Asie et y compris en Malaisie, c’est pas exclusivement chinois. Selon les pays, on l’appelle nouvel an lunaire, comme en Corée. Ou Tet au Vietnam. Mais tout ça, c’est la même chose et cela donne surtout une excellente ambiance festive dans la ville ! Avec des stands de “street food” en veux-tu, en voilà !
Pour moi, c’est aussi le retour des fruits !! En Russie, j’en mangeais encore un peu. En Mongolie, ce n’est pas franchement la denrée la plus facile d’accès et lorsqu’elle l’est, cela reste de l’importation chinoise bourrée de saloperies. En Corée, on a également pu manger des fruits, en particulier les délicieuses mandarines de Jeju. Et rien pour le Japon, parce qu’à 5€ la pomme, ça coupe l’envie de manger des fruits ! Du coup, ça fait du bien d’avoir à nouveau accès aux fruits !
Étrangement malgré un sacré coup de chaud en arrivant du Japon, je me suis très vite habituée à la chaleur et pourtant j’ai habituellement tendance à devenir un blob sans forme lorsque que l’on dépasse les 25 degrés. Du coup, c’était plutôt Antoine, le blob que je trimbalais un peu partout dans la ville ! Pauvre petit père !
Parce que j’avoue, on a quand même beaucoup marché à Kuala Lumpur ! Entre les balades près des tours Petronas, ou encore autour du quartier “colonial”, on a parcouru pas mal de kilomètres à pied !
Et sans oublier évidemment, le magnifique jardin botanique, gratuit qui plus est ! Jamais, je n’aurai pensé voir de mes propres yeux toutes ces belles choses, ces arbres et ces fleurs plus exotiques les uns que les autres. Des zingiberales, et même des baobabs ! Y’a beaucoup de choses que j’espérais voir dans ma vie, et cela peut paraître idiot mais jamais je n’ai pensé que je verrais un baobab de mes propres yeux !
Malheureusement, on a également pu voir nos premiers touristes venus pour le tourisme sexuel… D’une manière générale, on se retrouve également confronté à la pauvreté qu’on se prend un peu en pleine face… Il n’est pas rare de voir un sans-abri endormi a même le sol. Souvent indien, d’ailleurs. En journée, on les voit moins. Peut-être sont-ils en train d’essayer de trouver du travail ici et là pour tenter de survivre, difficile à dire pour nous.
Dans tous les cas, c’est vrai que cela crée également une drôle d’ambiance où l’on retrouve des très riches, naviguant de centres commerciaux en centres commerciaux climatisés avec non loin de là, dans la même ville, des gens qui n’ont pour refuge que la rue.