Initialement, je voulais m’arrêter à Himeji sur la route entre Hiroshima et Osaka, mais les transports en commun au Japon sont tellement merdiques (mais on en reparlera plus tard) que j’ai finalement abandonné ce plan… Dodo à Osaka et visite d’Himeji en journée.

Himeji est réputé pour son château dont l’histoire remonte au début du 14ème siècle. À travers les siècles, le château a subi de nombreuses modifications pour atteindre sa forme actuelle au 17ème siècle.

À la fin du 18ème siècle, le château s’est retrouvé aux enchères, vendu 17 yens, soit 200 000 yens actuels ou 1 500€. L’acheteur voulait le raser initialement mais le coût était trop important et son plan a fini à l’eau ! Il faut dire que quand on voit la taille du château, on se dit quand même qu’il y en a surement pour un sacré paquet d’années pour détruire le bâtiment et déblayer tout ça.

Enfin bref, le château est resté là et est resté intact malgré les nombreux bombardements de la deuxième guerre mondiale. Même le gros tremblement de terre de 1995 qui avait pas mal ravagé le reste de la ville n’a pas eu d’effet sur lui !
Défiant l’histoire et les éléments, le château d’Himeji est aussi l’un des rares châteaux japonais a avoir conservé sa structure interne en bois et ce qui rend sa visite très prisée et surtout bien plus intéressante que celle des autres châteaux japonais !

J’avoue que j’appréhendais énormément la visite puisque de part sa notoriété, il est devenu le château le plus visité du Japon… Bah en fait, le site était calme et paisible ! Il y avait bien quelques visiteurs ici et là, mais rien de fou. Tant mieux, on peut profiter de la balade tranquillement !

On rentre par les sous-sols du château puis on grimpe les étages un à un pour arriver tout en haut. L’ascension n’est pas toujours évidente compte tenu de la pente des escaliers et la faible hauteur entre escalier et plafond lorsque l’on s’approche du dit-plafond. 
On regrettera malgré tout l’absence de toute décoration dans le château. Ainsi, l’on profite de la beauté du bois, mais c’est vrai que voir tous les râteliers vides, c’est un peu tristoune surtout compte tenu de l’histoire du château qui était clairement un bâtiment militaire.
L’heure de fermeture approchant, on se sera enjoint à se barrer au plus vite en musique avec la mélodie de “Ce n’est qu’un au revoir”… Mouais.

Dommage, on n’a pas le temps d’aller visiter le jardin du château à proximité. Tant pis, on ira faire un tour au cimetière un peu plus loin connu pour sa stupa offerte par l’Inde contenant les cendres de Siddhartha Gautama, fondateur du bouddhisme.