Hanoi, au secours…

Autant Kuala Lumpur m’avait fait du bien dans son relâchement des règles par rapport au Japon, autant l’arrivée à Hanoi est plutôt dans le genre “Mais, qu’est-ce que c’est que ce bordel ?”.

 

Entre les restos improvisés, les scooters et les poules qui se baladent sur le trottoir, y’a de quoi halluciner en permanence. Du coup, on se retrouve à marcher sur la rue, mais contrairement aux malaisiens qui avaient l’air de savoir conduire, bah la conduite des vietnamiens, c’est un concept. En même temps quand on sait que le permis de conduire s’achète au Vietnam, tout s’explique !

 

Par ailleurs, les vietnamiens ne me font franchement pas grande impression… Ils sont quand même du genre à vous regarder droit dans les yeux et vous sortir leur foutue mobylette juste devant vos pieds. Oui, c’est du vécu et pas qu’une fois… Pas particulièrement souriants non plus.

C’est réellement la première ville où on se retrouve en telle difficulté de marcher… Heureusement, il y a un réseau de bus pour soulager notre misère sur certains trajets. Et cela évite d’avoir à faire au moto-taxi parce qu’on évite au maximum de prendre des taxis ! En dehors des taxis qu’on a dû prendre pour la maman d’Antoine, de notre côté, on a pris que 3 depuis le début de notre voyage. Pourvu que ça dure !

C’est vrai qu’il y a malgré tout quelques trucs sympas ou même insolites à voir en ville, comme la ligne de chemin de fer qui passe à côté des maisons.

 

Il y a aussi quelques visites culturelles à faire comme celle du temple de la littérature, mais c’est vrai qu’en dehors de ces quelques attractions, la ville d’Hanoï n’est franchement pas une ville dans laquelle je me verrai vivre. On y est quand même resté 5 jours au total avec chaque jour l’espoir de réussir à mieux apprécier mais sans succès pour ma part.

Heureusement, lors de notre première soirée en ville nous avons rencontrons un américain qui avait pour surnom Iowa et qui venait du Dakota qui nous a conseillé une pizzeria au Nord de la ville (chez qui on retournera deux fois!). Drôle de personnage qui avait fait la guerre du Vietnam. Il nous a même évoqué le largage de l’agent Orange par son unité depuis le Cambodge. Depuis ses anciens frères d’arme ont tous chopé des cancers en cascade, bah voyons. Visiblement, lui il est encore vaillant et souhaite finir ses vieux jours ici après avoir rapatrié son Harley.

Je n’ose me souvenir de la dernière pizza que l’on a mangé, sûrement avant notre départ. Le goût de certains aliment, ça fait partie de petites choses qui nous manquent et que l’on retrouvera avec grands plaisirs à notre retour, c’est certain.