Gyeongju, ancienne capitale coréenne et course aux tampons

De retour à Busan, on prend le car pour Gyeongju. On a prévu d’y rester deux nuits.

Après avoir déposé nos bagages à notre auberge, on file déjeuner puis visiter les environs. La ville est souvent qualifiée de musée à ciel ouvert tant le nombre de bâtiments historiques sont présents dans la ville.

Aujourd’hui, la ville n’abrite plus que 260000 habitant.es. À son apogée, elle en comptait un million. L’histoire de la ville remonte à 57 av.JC où elle devient capitale du royaume de Silla. Le royaume continue de grossir et finit par unifier la totalité de la péninsule coréenne (en plus de quelques terres chinoises) en 668. Le royaume de Silla laisse ensuite la place au royaume de Goryeo à partir de 918. Gyeongju perd peu à peu son importance puisque la capitale est transférée à Kaesong, en actuelle Corée du Nord. En 1601, elle perd définitivement son statut de capitale de province de l’est.

La mairie a créé un défi afin d’obtenir tous les tampons présents à chaque site qu’il est intéressant de visiter. 15 précisément. La collectionneuse que je suis est très vite piquée dans son désir de tous les obtenir ! On décide finalement de rester une nuit supplémentaire dans la ville.

Pour notre premier jour, on restera essentiellement dans le centre de la ville.

Deuxième jour, on décide d’aller dans les environs du temple Bulguksa et de la grotte Seokguram.

Bulguksa est effectivement un très beau temple, par contre, pour la quiétude il faudra aller ailleurs. À nouveau, on se demande comment il est possible de voyager, de profiter de lieux historiques et culturels sans en dénaturer l’essence. Effectivement, nous aussi, on ajoute à la masse. J’ai bien peur que nous-mêmes, nous ne puissions rien y faire.

En attendant, on tente de profiter des lieux. L’avantage c’est que généralement plus on s’enfonce dans les sites, moins il y a de monde. Tant mieux !

On file ensuite vers la grotte Seokguram. Autant le dire tout de suite, on a été plutôt déçu.e. Effectivement, la statue de Bouddha taillée dans la roche est belle et la prouesse technique est admirable mais en dehors de cela, le site présente assez peu d’intérêt. Le billet d’entrée est au même prix que celui de Bulguksa et on y est resté largement plus longtemps. On profite néanmoins des lieux avant de rentrer.

Après s’être interrogée sur la possibilité de louer une voiture pour notre dernière journée, on a abandonné pour des raisons de coût mais aussi de logistique compte tenu de l’éloignement géographique des différents loueurs de voiture.

Après avoir glandé dans le centre-ville, on finit par se diriger vers un des sites recommandés afin d’obtenir un dernier tampon. La route est quelque peu longue mais c’est pas comme si on avait mieux à faire !

On finit par arriver à la tombe du général Kim Yushin mais il fait nuit et le site a officiellement fermé. Finalement, un petit vieux nous indiquera le chemin pour y accéder quand même.

La nuit est claire et le chemin très facile, on tombe dessus après quelques minutes de marche. C’est l’occasion d’expérimenter avec la longue expo de mon appareil photo afin de tirer un souvenir photographique de cette épopée !