Le visa chinois, on avait complètement abandonné ! Beaucoup trop chiant à faire avec plein de papiers à fournir, y compris un relevé bancaire, des billets d’avion de retour, un programme détaillé. On en a déjà sué pour le visa russe, on se sentait vraiment pas à rempiler pour bien pire ! Du coup, pas de Chine pour nous.
Par contre, il est possible de bénéficier d’un visa de transit et rester à Pékin quelques jours sans visa. Après vérification, on ne peut y rester que 72h sans visa. Seul Shanghai bénéficie des 144h (6 jours) sans visa. D’un coup, Pékin devient moins intéressante.
Tant pis, ça sera peut-être pour une autre fois. 72h pour une ville aussi gigantesque que Pékin, c’est bof. Et Pékin n’a pas toujours la meilleure réputation non plus ! Une voyageuse rencontrée lors de notre excursion à Terelj nous a confié avoir été particulièrement dégoûtée de la Chine et surtout des chinois. Étant blonde, elle se faisait toucher constamment les cheveux. On lui touchait également les yeux. Effectivement, européens et asiatiques n’ont pas la même forme d’yeux mais c’est quand même pas une raison d’y foutre ses doigts. Et y’a aussi son anecdote où elle était paumée à Pékin. Elle a demandé son chemin à des chinois qui lui ont indiqué une mauvaise direction sciemment. En repassant devant eux, elle a eu droit à des rires et des index pointés vers elle. Induire en erreur quelqu’un et se foutre ensuite de sa gueule, c’est pas une différence culturelle, c’est juste être un gros connard.
Du coup, on a choisi de directement enchaîner sur la Corée, qui n’était absolument prévu dans notre pseudo-programme ! En Mongolie, il est possible de sentir l’influence coréenne et n’ayant pas de contrainte de temps, on s’est juste dit pourquoi pas la Corée. À cela, aucun visa n’est requis. En tant que français, il nous est possible de rester 3 mois sans visa. On y restera certainement pas 3 mois mais on a quand même moins la pression pour notre voyage et ça fait quand même du bien.
Enfin bref, après s’être occupé de notre colis à renvoyer vers la France, On se balade du côté de la place Chinggis Khaan où l’on assistera à une commémoration. De quoi ? Cela restera un mystère. Par contre, c’était rigolo d’observer les officiels, certainement soldats. Il avait souvent l’air paumé, à se demander s’ils devaient suivre leurs copains ou non ou à se donner des coups de coude pour que la rangée se décale ! Je ne porte pas particulièrement les militaires dans mon cœur, mais c’était quand même pas très préparé.
En arrivant à l’aéroport, on finit notre dernière bouteille de Selenge tout en lâchant plein de rots qui nous font bien rire !
On repense à tous nos bons moments passés en Mongolie avec des gens adorables qui nous traités comme roi et reine. On repense à toutes nos rencontres avec les locaux mais aussi aux nombreux voyageurs comme nous croisés à UB et sur la route. On repense aussi à toutes les choses qu’on a apprises sur le monde et sur nous-mêmes.
On repense à la tristesse qu’on avait ressentie en quittant la Russie et on se dit que c’est à nouveau pareil. Et on repense à l’excitation qu’on avait ressentie en arrivant en Mongolie et on se dit que c’est à nouveau pareil.