Chiang Mai, ville préférée des occidentaux…

Chiang Mai ceci, Chiang Mai cela. Laissez n’importe quel occidental parler de Chiang Mai et cela sera toujours en des termes élogieux. Je vais rompre le suspense, j’ai pas aimé cette ville, on a pas aimé cette ville, précision.

C’est vrai la vie en Thailande est peu chère, et il est en particulier facile de louer un logement sur 2 ou 3 mois à Chiang Mai. Après plusieurs mois de voyage, je comprends que cela séduise…

Mais justement, cette ville est pleine d’occidentaux, ce qui la rend aussi beaucoup moins “authentique”, non pas que le reste de la Thailande nous ait subjugué non plus, loin de là.

 

On dit des marchés de Chiang Mai qu’ils sont incontournables, qu’on y trouve des merveilles en tout genre. Je n’y ai vu que des conneries produites pour les touristes. Encore les mêmes pantalons avec éléphants qu’on voit depuis le Cambodge. Encore les mêmes bibelots en bois. Les mêmes tshirts produits en masse qui arose tout le pays. J’ai de plus en plus de mal à m’extasier sur cet artisanat “local” qu’on retrouve identique dans tous les pays de la zone !

Il en est de même pour la nourriture… À moins de ne pas être très regardant sur ce que l’on mange, on finit toujours par manger la même chose dans les marchés : le pad thai. Ça reste une valeur sûre, car les quelques fois où Antoine a voulu autre chose, ça s’est fini en plat peu appétissant. Ce qui reste chouette, ce sont les jus de fruits à pas cher ! Ça c’est vraiment le pied ! Le reste, bof.

Ah ! Et qui dit nid d’occidentaux dit prostitution… Ça aussi, ça nous a rendu particulièrement mal à l’aise. Voir des vieux britanniques entourés de jeunes filles thaies, ça donne plutôt envie de gerber !

 

Néanmoins, lors de notre séjour, un festival religieux dans un des innombrables temples avait lieu. On a pas réussi à savoir exactement de quoi il s’agissait mais ça avait le mérite d’être très vivant.

 

L’après-midi, on a même eu droit à une parade dans la ville qui s’est finie dans l’enceinte du temple.

Les festivités ont continué avec les fidèles achetant des fleurs pour les déposer sur les divers autels. Un peu plus tard, les mêmes fleurs étaient récupérées par les enfants des vendeurs pour les vendre à nouveau. Pas de petit profit ! Mais en même temps, tout le monde est content de la transaction alors bon et compte tenu de la quantité de fleurs déposées m’est avis que cette pratique est un secret de polichinelle.