On est sur la route depuis plus de 160 jours, et malgré quelques jours de pause sans faire grand chose à Cameron Highlands (Malaisie), il nous faut une pause digne de ce nom, bref des vacances.
On a jeté notre dévolu sur l’île de Cat Ba qui se trouve au sud de la fameuse Baie d’Halong. La perspective de pouvoir également profiter d’une jolie vue nous a convaincu de s’y installer pour une semaine.
Effectivement, l’île permet d’avoir accès à la Baie d’Halong pour beaucoup moins cher, astuce bien connue des backpackers. On ne verra essentiellement que des jeunes là bas. Les plus vieux/fortunés ont réservé une croisière depuis Hanoi sur la Baie même.
Étant en vacances, nos journées se ressemblent plutôt pas mal. Se lever, bricoler nos affaires, manger, bricoler nos affaires, manger, bricoler nos affaires, dormir. Et on recommence.
Ça aurait pu être une fantastique semaine de glande mais ce que nous ignorerions c’était la présence de travaux sur l’île. Et ça commence très tôt, le marteau piqueur à 7h du mat’ quand on veut une ambiance de repos c’est pas génial.
Quand on se balade en ville, on voit effectivement de nombreux bâtiments en cours de construction, la plupart de nouveaux hôtels. Déjà avec le nombre d’hôtels présents sur l’île, on est très loin de la pénurie mais encore plus, cela nous semble assez démesuré ! D’ailleurs, toute cette partie de l’île semble dédiée aux touristes. Les locaux vivent entre eux un peu plus loin. Drôle d’ambiance.
Il est également possible de s’échapper de la ville en allant vers les plages au nombre de trois, toutes bouffées par des resorts à la qualité plus que douteuse. On y a traîné mais le temps quelques peu frisquet ne nous a pas donné envie de se déshabiller. Certains locaux étaient même en doudoune tandis que d’autres occidentaux tentaient la méthode Coué en se mettant en maillot de bain.
Bref, l’île de Cat Ba c’est joli mais ce n’est absolument pas une destination de repos. Elle est éventuellement intéressante pour organiser une balade en bateau auprès des locaux à bas prix et c’est tout.
