Argument ultime pour venir à Cameron Highlands : la température est plus fraîche que dans le reste du pays. Normal, Tanah Rata se trouve à quelques 1440 mètres d’altitude. Tout pour nous séduire !
La route entre Kuala Tahan et Tanah Rata est quelque peu déprimante… De la palmeraie, encore et encore. C’est pour moi une énorme claque, mais j’en parlerai plus longuement dans un prochain article.

De part sa fraîcheur, on retrouve de nombreuses plantations de thé dans la région. Dans notre torpeur, nous ne sommes pas allé les visiter mais il paraît qu’elles valent le coup.
À la place, nous nous sommes baladés sur quelques chemins de randonnée de la région, en prenant soin d’éviter le chemin 9. Apparemment, un fou furieux muni d’une machette menace et vole les touristes. Ça dure depuis quelques années quand même !
Bon, il reste quand même 10 autres chemins disponibles à la randonnée. 10, après avoir compté ceux qui ont fermé pour cause de glissements de terrain, ou celui qui a fermé pour cause de nouvelles constructions.
Côté histoire, les chemins de randonnée étaient des chemins de patrouille militaire pour contrer les forces communistes. Ah, les vilains communistes, on les avait oubliés !
À Cameron Highlands, on a surtout fait de chouettes rencontres.
Tout d’abord, il y a eu un couple de petits vieux allemands qui ont parcourus le monde en long, en large et en travers. Des voyages ils en ont fait plein au cours de leur vie, de durée variable. Le pays préféré de la femme : le Soudan. La diplomatie française en classe de nombreuses régions en rouge bien vif, mais pas la diplomatie britannique, qui au contraire laisse bien plus de zone verte. Qui croire ? En attendant, ils nous ont donné envie de nous inscrire à un tour organisé pour aller voir la rafflesia, une des plus grandes fleurs au monde. Mais ça j’en parlerai en détail dans l’article prochain.
Au cours du-dit tour, on a eu la chance de rencontrer quelques sympathiques français avec qui on a sympathisé. Kevin voyageant seul, ainsi que Naouel et William, en couple et s’étant donné 6 mois pour voyager en Asie du Sud-Est. Les détails ne sont pas important, mais ce qui est sûr c’est qu’on a vachement apprécié ces rencontres. Force est de constater que les personnes avec qui on a adoré passer du temps au cours de notre voyage, ce sont à chaque fois des français. Même constat pour Naouel et William. Les anglo-saxons ne sont pas méchants, hein mais il y a souvent un côté plus superficiel des conversations. Entre français, on hésite pas à débattre, y compris de politique !


