Bilan de Russie

C’est l’heure de faire notre bilan sur la Russie ! En un mot : génial.

L’alphabet cyrillique nous semble plus familier et on n’a pas raté l’occasion de déchiffrer les panneaux afin de continuer à nous exercer à sa lecture. Malgré un alphabet différent, le russe semble plus facile que le polonais. Comme dit Antoine, le polonais ressemble à une radio qui arrive pas à capter la bonne fréquence… chczchtchtzjtz ! Le tout sans voyelle parce qu’elles ont décidé de faire grève et de partir en France ! Pardon à nos copains polonais, on vous aime bien quand même !

Ce séjour nous a permis aussi de casser pas mal de préjugés que l’on peut avoir sur la Russie. À l’heure où l’omniprésence policière devient la norme en France, il est intéressant de voir qu’ici on ne la verra quasiment pas. C’était surtout à Moscou où on l’a vue mais souvent localisée près des institutions de l’État. Rien de fou !

On a découvert aussi un très bon service de transport. Métro, bus, trolleybus, tram, marshrutk (minibus privé). À Saint-Pétersbourg et Moscou, tout est très facile. En dehors de ces villes, il faut malgré tout être plus débrouillard, mais les options de transport en commun existent toujours. Notre guide Lonely Planet a été bien pratique pour nous fournir des informations sur les bus à prendre. Autant, il est possible de s’en passer à Moscou et Saint-Pétersbourg autant pour le reste de la Russie, il devient vite indispensable. Certes l’infrastructure est assez vieille mais elle est d’une part très propre mais surtout elle est bien fonctionnelle !

On sera aussi surpris par la profondeur du métro à Saint-Prétersbourg, un des plus profond au monde. Avec un record pour Admiralteyskaya, 102m.

On s’habitue aussi à la grandeur des stations et à leurs décorations dignes de palais impériaux. À côté de ça, le métro londonien ou français paraît bien fade. Peu ou pas de pubs, et ça c’est vachement cool !

Concernant la circulation des voitures, elle est effectivement un peu brusque et les limitations de vitesse ne sont pas toujours respectées. En même temps, quand on voit la largeur et la rectilinéarité des artères des villes, je peux aussi comprendre qu’il soit très tentant d’accélérer. Par contre en dehors de Saint-Pétersbourg et Moscou, les conducteurs étaient souvent plutôt respectueux des piétons.

Sur les aspects gastronomiques, on a découvert plein de choses. Le kvas, boisson fermentée. Au début, c’est étrange puis, on s’y fait et finalement on y devient accroc ! On apprendra qu’il n’est pas possible d’acheter des alcools de plus de 15% entre 22h et 10h, cela explique pourquoi à Saint-Pétersbourg, le vigile nous a engueulé quand on s’est dirigé vers les bouteilles barricadées par des charriots. Les russes sont aussi fous de boisson lactée fermentée et on en trouve de toutes sortes. Poulet à la Kiev, borsch, kompot. Difficile de citer toutes les bonnes choses qu’on a mangé, mais globalement, on a bien mangé pendant un mois !

Je crois que la chose la plus frappante est surtout de se rendre compte de la grandeur de la Russie. Malgré un long voyage, nous avons traversé environ que 6000 km sur les 9000 km de la Russie. Ce pays nous semble aussi bien plus complexe que la manière dont il nous est souvent représenté en Occident, ne serait-ce que par l’idée de fédération. Et bien sûr, on a rencontré surtout des gens très souriants et curieux. Bien loin des stéréotypes habituels sur les russes !