Deuxième journée à Busan, cette fois on décide d’aller explorer le temple un peu plus loin dans le nord. Pour s’y rendre, on prend le métro. Similaire à celui de Séoul, les rames de métro communiquent entre-elles et sont très larges. Les places assises sont orientées comme dans le métro londonien. Par contre, il faut pas être gros. Les Coréens c’est quand même des crevettes !
Enfin bref, nous voilà à explorer le temple et ses environs. Il est d’ailleurs toujours en activité. Il est aussi possible de rentrer dans les bâtiments mais pas d’y prendre des photos. On croise surtout des femmes moines avec un accoutrement pour le moins étrange puisqu’il ressemble à un pyjama gris beaucoup trop grand pour elles.

Il est possible de réserver une nuit dans le temple pour y dormir mais curieusement quand j’ai annoncé à Antoine qu’il fallait se réveiller à 3h du mat’ pour aller prier, ça ne l’a pas emballé plus que ça.
Après avoir visité le temple, on se dirige vers le début de la randonnée Geumjeong. On dirait Pétra avec les 900 marchés de l’escalier allant au Monastère en pire ! Les roches sont de tailles diverses mais en dehors de ça, pas de difficulté. Le chemin est très bien balisé et les paysages très beaux et reposants.

On nous avait dit que les Coréens aiment beaucoup la randonnée et effectivement, ceux qu’on croise sont bien équipés. Par contre, on en a aussi croisé qui avait leur radio avec le volume à fond… Franchement, on a pas compris.

On arrive enfin tout en haut à la porte Nord et l’on voit de part et d’autres les fortifications sur la montagne. En tout, il y a quatre portes ainsi de 17km de fortifications. Elles furent construites au 17ème siècle pour prévenir les invasions japonaises et mandchoues.

Après quelques hésitations sur notre chemin de retour : faut-il rebrousser chemin (Antoine) ou faut-il continuer (moi) ? On décide de continuer et tant mieux car même si le chemin n’est pas particulièrement exceptionnel, la vue que l’on a sur la ville est bien charmante. En plus, on arrive à sortir du parc juste avant qu’il fasse nuit, Comme quoi j’avais bien raison de vouloir persévérer.