La route depuis Siem Reap fut pour le moins “intéressante”. Déjà le passage de frontière était quelque peu merdique mais contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le côté cambodgien n’était pas le côté qui nous a posé problème. Côté Thaïlande, on a bien dû patienter 2 heures dans la chaleur étouffante et écrasante sans pouvoir s’asseoir ou quoi. Jusqu’à présent, on a jamais eu de problème avec les passages de frontière mais celui-là, il était quand même sacrèment gratiné.
Côté thaïlandais, on est alors accueilli par des 4×2 voies d’autoroute. Personnellement, ça m’a paru complètement surréaliste ! Je ne parle même pas des bretelles d’autoroute gigantesque à l’approche de Bangkok avec des bâtiments de plus en plus haut.
Le choc culturel avec le Cambodge est assez violent et pas franchement très plaisant. Pareil, retrouver des supermarchés débordant de choix, ça m’a fait bizarre et cela m’a fait aussi réfléchir à notre rapport à la consommation. Il faut dire que même si le Cambodge est moins riche que son voisin thaïlandais, on a manqué de rien pendant notre séjour au Cambodge !
Enfin bref, nous voilà à Bangkok. C’est surtout une gigantesque mégalopole complètement tentaculaire. Ultra polluée, bruyante. Et pour couronner le tout, on a eu la merveilleuse idée de réserver un hôtel dans le quartier des “backpackers”. Sacrée mauvaise idée… La nuit, les murs de l’hôtel vibraient et rentraient parfois carrément en raisonnance à cause de la musique provenant des boites de nuit aux alentours… On a survécu, mais on nous n’y reprendra plus !
Malgré la chaleur, on a réussi à se traîner vers le palais. C’est joli mais plutôt très compact donc peu de recul pour prendre des photos, et surtout horriblement blindé de touristes !
Dans l’enceinte du palais, on a retrouvé la même fresque qu’on avait pu voir à Phnom Penh, qui raconte le ramayana.
Malgré tout, ce qui nous a fait le plus plaisir au final, c’est retrouver notre camarade Alexandre rencontré plus tôt en Mongolie, puis recroisé en Corée. Ça met un peu de baume au cœur de croiser un visage familier surtout quand on est sur la route depuis si longtemps !