On continue encore vers le Nord, direction Ban Lung. Cette fois, notre minibus entre Kratie et Ban Lung était, cette fois, bien plus authentique avec des poules dans les cartons à l’arrière et tout un tas de sacs divers à nos pieds ! Au moins, les cambodgiens sont plus calmes que les vietnamiens dans les transports et évitent de faire une cacophonie avec la musique sur leur téléphone !
Comme à Kampot, on dort dans un bungalow mais quand même assez “luxe” pour le pays ! Une grenouille sera venue me dire bonsoir depuis l’arrière du battant des toilettes. Comme quoi c’est important de garder les battants de toilettes fermés pour ne pas avoir de surprise !
D’ailleurs entre cette grenouille, le sanglier qui passe sous notre bungalow, le chien fou-fou du nom de Chili ou encore cet oiseau que l’on entend depuis Kampot, Ban Lung, c’est un sacré bastion d’animaux en tout genre !
À Ban Lung, on retrouve plusieurs jolies cascades. Étant fatiguée de toujours préparer notre sortie, j’ai laissé Antoine se charger du choix de nos visites.
Nous voilà en marche vers une cascade au Nord du village. Comme d’habitude, on croisera l’un des très nombreux bureaux du parti CPP (Cambodian People’s Party) sur la route ! Qu’est-ce qu’ils sont nombreux, c’est assez impressionnant !
La route n’est pas particulièrement belle sauf un lac à mi-chemin ! On marche sur le bas-côté pour finalement emprunter un chemin non-goudronné. Comme d’habitude, les cambodgiens nous saluent avec leur grand sourire !
La chaleur commence sérieusement à être écrasante et après avoir hésité plusieurs fois, on continue néanmoins la marche. On suit les instructions de maps.me et on finit par traverser un verger pour enfin arriver à la cascade. Juste pas la bonne cascade… Pas une des nombreuses et célèbres cascades de la ville. Argh !
Le retour est très pénible avec un soleil abominablement écrasant ! On finira par jeter l’éponge et envisager de faire du stop. 5 secondes après avoir levé le pouce, voilà qu’une voiture s’arrête et nous emmènera gentiment en ville. Nous voilà sauvés !
