Alpes Japonaises 1/2 : Kanazawa, Shirakawa-go & Takayama

Kanazawa, première étape dans les Alpes Japonaises

 

Techniquement, Kanazawa ne fait pas partie des Alpes Japonaises mais compte tenu de sa proximité géographique, il est bien plus aisé d’entreprendre son voyage dans les montagnes en partant depuis Kanazawa, et c’est ce que l’on a fait. Et après deux changements de trains, nous y voilà.

Une quantité importante de neige est anormalement tombée dans la région à croire le gentil japonais qui voulait nous aider, et qui souhaitait par la même pratiquer son français assez incroyable !

Par contre, ici, c’est chacun pour soi pour déblayer les trottoirs de la neige. Les commerces déblaient devant chez eux et c’est tout. Du coup, on marche souvent sur une bouillasse ultra glissante… Ça en est même pire que nos derniers jours à Oulaan-Baator ! À côté de ça, les routes pour les voitures sont impeccablement déblayées… C’est franchement pas terrible pour ne pas dire complètement merdique ! Personnellement, j’en ai eu vraiment trop marre, du coup, je préférais marcher sur la chaussée tout simplement et merde aux voitures !

Passé ce léger coup de gueule, nous voilà à la découverte de Kanazawa, connue en particulier pour son jardin qui est considéré comme l’un des trois plus beaux jardins du Japon, rien que ça.

Effectivement, le jardin est vraiment très beau, et est aussi sûrement le plus grand que l’on ait visité. Difficile de ne pas lâcher son appareil photo dans ces moment là pour le plus grand malheur d’Antoine !

 

Les branches des arbres sont attachés au sommet, afin de les protéger des chutes de neige. C’est pas idiot comme technique !

Kanazawa est également réputé pour son ancien quartier de samouraï avec des maisons authentiques qu’il est possible de visiter. Pas de bouscules ni de hurlements, il est possible d’imaginer la drôle de vie de ces soldats dans leur maison où ils devaient quand même se les cailler.

Plus loin, un quartier de geishas… On en croisera une maquillée mais en pull qui courait avant d’aller se réfugier dans un bâtiment, bien évidemment sans touristes chinois lui courant après !

En y restant deux nuits, on a pu profiter tranquillement de la ville. Et avec beaucoup moins de touristes qu’à Kyoto et ça fait quand même du bien !

Shirakawa-go, village traditionnel anciennement charmant

Départ tôt le matin pour prendre le car vers Shirakawa-go, célèbre village traditionnel connu notamment pour les maisons au toit très pentu où l’on cultivait le vers à soie.

Et qui dit décor de carte postale à portée de main dit armée de touristes plus débiles les uns que les autres ! Certains oublient que des gens habitent réellement là, alors ça s’approche des maisons, ça hurle et j’en passe…

Après s’être baladé•es dans le village en tentant d’esquiver les autres touristes, nous décidons de rejoindre le point de vue en hauteur qui surplombe le village. Normalement, l’accès est interdit lorsqu’il y a de la neige mais sans surprise, personne ne respecte l’interdiction. Pour ma part, jai été prévoyante et j’ai apporté mes crampons !

L’ascension est facile et il est généralement aisé de se croiser avec les gens qui descendent mais ce n’est sans compter l’esprit farceur de ce chinois qui m’a envoyé son genou pour tenter de me déséquilibrer… Malheur à lui, c’est lui qui a trébuché ! Merci karma ! Au final, cette anecdote se conclura sur une réflexion plus large sur le tourisme (article prochain).

Tout là-haut, on s’assoit sur la neige… Bonjour les fesses mouillées et gelées, le pire étant quand on se relève et que l’on ne sent plus ses fesses sauf la raie… Ha!

Les lieux se vident un peu et le déjeuner peut commencer avec plus de quiétude et de sérénité !

Bien évidemment, avec autant de neige à disposition, difficile de résister à l’envie de se balancer des boules de neige… Et ce qui devait arriver arriva, pouf dans ma face ! Au moins, ça a fait une jolie photo avec la tête d’Antoine surpris par sa bêtise !

Après avoir perdu la notion du temps dans un mignon café du village, c’est l’heure de partir… On ne dira pas merci à l’organisation assez chaotique de la station de bus ! Pas de possibilité de réserver une place du coup c’est un peu le foutoir !

Takayama, petite surprise au milieu des montagnes

Initialement, Takayama ne devait être qu’une escale nocturne afin de poursuivre notre route vers Nakatsugawa le lendemain mais notre auberge nous a conseillé quelques trucs à voir.

Comme prévu, on s’est réveillé•e trop tard… Le marché étant fini, on a décidé de se balader tout simplement dans le village. Et quel ne fut pas notre plus grand bonheur / malheur de trouver autant de mignonnes boutiques de souvenirs divers et variés… On l’avoue, on a un peu craqué notre slip là-bas !

 

La ville est particulièrement connue pour sa production de saké. Une des distilleries proposaient une dégustation pour la modique somme de 200 yens, soit 1,5€ pour 15 shots de saké. La première rangée de bouteille fut généreuse mais on a dû ralentir pour la suite … sinon on aurait fini complètement bourré•e à 12h. Ça le fait pas trop quand même !

Dans tous les cas, Takayama fut une petite surprise. Un peu triste de ne pas avoir pu y rester plus longtemps mais contente de l’avoir découverte !