2 jours de croisière sur le Mékong

Premier passage de frontière en mode 100% indépendant, sans réserver un transport de part et d’autre de la frontière.

Après un bus de Chiang Rai vers la ville thaïlandaise de frontière, Chiang Khong, on passera les différents services d’immigration pour ensuite chercher notre bateau vers Luang Prabang en passant par Pakbeng.

 

La route est connue et populaire alors pas de crainte que cela se passe mal contrairement aux “conseils” des rabatteurs venus nous vendre leur “package” de croisière. Same price, same price… Ouais c’est ça !

Arrivés du côté Laos, la première voiture que l’on verra a été une Ferrari… C’est vrai que quand on pense au Laos, c’est pas l’image d’une Ferrari qui nous vient en premier lieu en tête mais il faut croire que c’est pas la galère pour tout le monde dans ce pays…

A l’embarcadère, on achètera nos billets pour 420000 kips, soit 40€ pour 2. Ce qui n’est pas donné non plus par rapport à l’habituel prix des transports en Asie. Mais c’est toujours beaucoup mieux que les prix des rabatteurs ou pire des pseudo-croisières à 100€ (minimum) par personne. Cinq fois le prix qu’on a payé. Comme d’habitude, il faut faire attention à la dépense !

La traversée est longue mais bien agréable ! Les paysages laotiens commencent dès à présent à nous envoûter !

Après 7h heures, on arrive enfin à Pakbeng. On se déniche un hôtel proche de l’embarcadère pour beaucoup moins cher qu’annoncé sur Booking. Comme quoi avoir une réservation à l’avance, c’est pas toujours le bon plan.

Un peu plus tard, on sera rejoint par d’autres voyageurs qui étaient avec nous dans le bateau. Ils se sont enfuis de leur hôtel pour cause de punaise de lit ! On touche du bois mais pour l’instant, on en a croisé aucune !

Dîner à Pakbeng. Il est 20h et on a l’impression qu’il est déjà minuit… Le Laos c’est calme.

 

Le lendemain, rebelotte 7h de bateau. Mais cette fois, un groupe de Québécois a décidé d’emmerder le monde avec des histoires de beuveries… Après s’être fait déjà houspiller une première fois par un autre passager, j’ai perdu patience surtout qu’à ce moment, ils cherchaient à emballer une japonaise encore plus bourrée qu’eux… C’est typiquement la culture du viol avec des mecs qui croient qu’ils n’ont rien à se reprocher juste parce qu’ils sont aussi bourrés. Des baffes, je vous jure, des baffes.

Heureusement, on ne les a plus entendu pour le reste du voyage. Bon, ça ne les a pas empêché de ronchonner comme des enfants qu’on a puni… D’ailleurs, Antoine les a entendu dire qu’ils allaient rentrer dans leur hôtel pour aller mater Mulan.